A Pékin, l'atmosphère était sinistre: vers midi, dans une lumière crépusculaire, l'épaisse nappe de brouillard jaunâtre recouvrait la capitale, réduisant la visibilité à quelques centaines de mètres. Beaucoup de Pékinois avaient ressorti leur masque antipollution.
Ironie du calendrier, cet épisode particulièrement spectaculaire dans la capitale du principal pollueur de la planète intervient alors que l'attention internationale est concentrée sur la conférence de Paris sur le climat.
40 fois la limite de l'OMS
Le président chinois Xi Jinping y a orienté son message lundi vers les pays riches en leur demandant d'"être à la hauteur de leurs engagements", notamment financiers, pour aider les pays en développement pour lutter contre le réchauffement climatique.
>>> Ecoutez le sujet du 12h30 "La Chine demande aux pays riches de prendre leurs responsabilités":
L'indicateur de niveau de pollution de l'ambassade américaine, qui sert généralement de référence, mesurait lundi soir une densité de 945 particules fines par mètre cube d'air, près de 40 fois le plafond maximum de 25 fixé par l'OMS.
ats/asch