Le mandat auquel les ministres allemands ont donné leur feu vert mardi matin doit encore recevoir l'approbation du Parlement. Couvrant l'ensemble de l'année 2016, l'opération pourrait concerner jusqu'à 1200 militaires.
Berlin avait déjà annoncé dans le sillage des attentats de Paris qu'elle allait fournir des avions de reconnaissance et de ravitaillement pour appuyer les bombardements de la coalition internationale.
Faire mieux qu'en Irak
La ministre allemande de la défense Ursula von der Leyden a en revanche catégoriquement exclu toute coopération avec l'armée syrienne. "Que les choses soient claires: il ne peut y avoir d'avenir avec Bachar al-Assad", a-t-elle martelé.
Il n'est toutefois "pas exclu" que des membres du régime syrien puissent participer à la transition. "Nous devons éviter l'effondrement de l'Etat syrien", a-t-elle souligné en rappelant les erreurs commises en Irak, où la mise à l'écart de tous les partisans de Saddam Hussein a plongé le pays dans le chaos.
afp/asch