Pour ramener la paix, a affirmé le président syrien Bachar al-Assad, il faut que plusieurs pays, "la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, le Qatar et quelques autres arrêtent de soutenir les terroristes. Le lendemain, la situation sera déjà meilleure et en quelques mois nous aurons la paix complète en Syrie".
La France ne fait "rien de sérieux"
Dans cette interview accordée le 29 novembre dernier à Damas, Bachar al-Assad se dit sceptique sur la possibilité de mettre en place une large coalition contre le terrorisme: "vous ne pouvez pas combattre le terrorisme alors que vous soutenez directement (...) une alliance avec le plus grand soutien du terrorisme dans le monde qu'est la monarchie saoudite".
La France ne fait "rien de sérieux, tandis que les Russes sont très sérieux dans le combat contre le terrorisme et il y a une coopération entre eux et l'armée syrienne", a-t-il encore affirmé.
ats/afp/olhor
Lire aussi: En Syrie, un accord de cessez-le-feu dans la ville de Homs a été conclu
Pas de démission en pleine guerre
Le président syrien a enfin affirmé qu'il n'allait pas démissionner "au milieu de la guerre". Mais un jour, "quand il y aura une élection, les Syriens décideront s'ils veulent de moi. S'ils veulent de moi, je serai heureux d'être président. S'ils ne veulent pas, je serai heureux de partir. Je n'ai aucun problème", a-t-il conclu.