Les perquisitions ont été menées dans le cadre de l'enquête visant Mohamed Abrini, contre lequel la justice belge a lancé le 24 novembre un mandat d'arrêt international, et A.D., actuellement en détention en Turquie.
A Molenbeek, "deux personnes ont été emmenées pour audition" par la police, a précisé le parquet fédéral, chargé des affaires de terrorisme en Belgique.
Selon la même source, "les perquisitions se sont déroulées sans incident particulier". "En ce qui concerne les objets emportés et l'identité des personnes interpellées, nous ne pouvons pas donner d'information à l'heure actuelle", conclut le communiqué du parquet.
Les deux suspects visés par l'enquête
Mohamed Abrini, Belgo-Marocain de 30 ans, a été filmé deux jours avant les attentats dans une station-service au nord de Paris, au volant de la Clio qui a servi à commettre les attaques, avec Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir participé directement aux attentats et frère d'un kamikaze qui s'est fait exploser.
Quelques heures plus tard, le 12 novembre vers 03h00 du matin, les deux hommes étaient de retour à Bruxelles, repérés à proximité d'une voiture Seat et d'une Clio. Ils sont depuis lors introuvables.
Belge d'origine marocaine, A.D., 26 ans, a été arrêté en Turquie, à Antalya, où il était arrivé le 14 novembre, au lendemain des attentats, en provenance d'Amsterdam. Il est soupçonné d'avoir aidé à repérer des cibles pour les attentats à Paris.
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afp/tmun
Salah Abdeslam serait passé par la Hongrie
Salah Abdeslam serait allé chercher en Hongrie deux personnes qui n'ont pas été identifiées en septembre dernier, selon une source judiciaire. Selon RTL, qui a révélé l'information, les enquêteurs pensent que les deux inconnus pourraient être deux membres du commando venus de Syrie.
Ces éléments confortent l'hypothèse selon laquelle Salah Abdeslam, qui a loué deux voitures et un logement utilisés par des membres du commando, était a minima logisticien du réseau.
Trois mosquées fermées pour radicalisme en France, une mesure sans précédent
Les autorités françaises ont annoncé mercredi la fermeture de trois mosquées pour cause de radicalisation. Une vaste opération de police a visé mercredi une mosquée présentée comme salafiste de Lagny-sur-Marne, en région parisienne, entraînant la fermeture du lieu de culte.
Les deux autres mosquées fermées l'ont été la semaine dernière, à Gennevilliers, en périphérie nord-ouest de Paris, et L'Arbresle, près de Lyon (centre-est).
C'est la première fois que le gouvernement annonce la dissolution d'associations de type cultuel - sur la base de la loi de 1955 sur l'état d'urgence récemment modifiée - depuis les attentats du 13 novembre.