"Cela veut dire autoriser l'ouverture (de la procédure), non pas en juger du bien-fondé, ce qui reviendra à la commission spéciale qui pourra l'accepter ou le rejeter", a déclaré en conférence de presse Eduardo Cunha, farouche adversaire de Dilma Rousseff.
La procédure concerne des accusations de maquillage des comptes de l'Etat qui auraient eu lieu entre 2014 et 2015. La demande avait été formulée en septembre dernier par l'opposition, qui accuse la présidente du Brésil d'avoir fraudé le fisc et manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection.
Commission spéciale
Une commission parlementaire spéciale formée de représentants de tous les partis doit désormais décider du bien-fondé de la destitution, qui devra ensuite être approuvée à la majorité des deux tiers.
Si les députés votent la destitution, le Sénat disposera de 90 jours pour se prononcer à son tour. Cette décision va plonger le Brésil dans une crise politique susceptible de paralyser le géant d'Amérique latine.
agences/ptur