Communiquées le même jour que de nouvelles arrestations à Zurich, les réformes de la Fédération internationale de football prévoient une limitation des mandats des membres du Comité exécutif, soit pas plus de trois mandats de quatre ans.
>> Lire aussi : Deux nouvelles arrestations à Zurich dans l'enquête sur la FIFA
Une transparence des salaires des responsables, un contrôle renforcé de l'intégrité des membres et une séparation entre les fonctions politiques et les activités de gestion sont aussi prévus.
Ce programme de réformes visant à restaurer la crédibilité de l'institution doit encore être soumis au vote des 209 fédérations lors du congrès extraordinaire du 26 février, qui doit aussi désigner un nouveau président en remplacement de Sepp Blatter.
Rétablir la crédibilité
"Ces réformes vont dans le sens d'une amélioration de la gouvernance de la FIFA, d'une plus grande transparence et de plus de responsabilité", a déclaré le président par intérim Issa Hayatou.
"Elles marquent une étape importante sur la voie d'un rétablissement de la crédibilité de la FIFA en tant qu'organisation sportive moderne, fiable et professionnelle", a-t-il ajouté.
Cette crise est une opportunité unique pour débuter une nouvelle ère
"La FIFA traverse une crise majeure, mais cette crise est une opportunité unique pour amorcer le changement et débuter une nouvelle ère", a renchéri François Carrard, président de la commission des réformes de la FIFA.
Cinq ans après l'attribution controversée du Mondial 2022 au Qatar, objet d'une enquête de la justice suisse, certains doutent toutefois de la volonté de la FIFA d'effectuer une réelle et profonde remise en question.
afp/tmun/boi