Ces procédures d'appel constituaient la première ligne de défense de la présidente brésilienne et leur rejet laisse augurer une longue bataille politique au moment où le pays, première économie d'Amérique latine, est en proie à la récession et à une vaste affaire de corruption.
La demande de destitution a été formulée en septembre par l'opposition, qui accuse la présidente d'avoir fraudé le fisc et manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection l'an dernier. La procédure a été officiellement lancée mercredi.
Soutien de 140 élus
Pour la bloquer, Dilma Rousseff doit être soutenue par 172 députés. Le gouvernement estime avoir déjà le soutien de 140 élus à la chambre et pense parvenir à terme au seuil requis pour que la présidente reste au pouvoir.
Dilma Rousseff, en fonction depuis 2011 et réélue il y a un an, nie tout agissement frauduleux et a qualifié vendredi de "coup d'Etat" cette procédure de destitution.
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reuters/pym