Ce déplacement surprise du président français intervient le jour-même où l'Allemagne a officiellement rejoint, en soutien à la France, les opérations militaires internationales contre le groupe Etat islamique.
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Tenue secrète jusqu'au dernier moment, la visite du chef d'Etat français sur le porte-avions, fleuron de la marine française déployé en Méditerranée orientale depuis le 18 novembre, durera quelques heures.
Rencontre avec des pilotes de chasse
Accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et du chef d'état-major des armées Pierre de Villiers, François Hollande doit notamment rencontrer des pilotes de chasse de retour de mission. Il prononcera une allocution sur le bâtiment, où il doit également assister au catapultage de nuit d'avions partant en mission.
A l'occasion de ce déplacement, la présidence française a également révélé que le Charles-de-Gaulle a "conduit une première phase d'opération les 20 et 21 novembre" au-dessus de la Libye.
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C'est la première fois qu'un chef de l'Etat se rend sur ce porte-avions en opération loin de sa base du sud-est de la France. C'est également la première fois que François Hollande se rend sur le théâtre des opérations militaires françaises contre l'EI.
afp/tmun
Entre le sud de la Turquie et le nord de l'Egypte
Le Charles-de-Gaulle navigue actuellement dans une zone entre le sud de la Turquie et le nord de l'Egypte. Ainsi déployé, il "a multiplié par trois la capacité française de frappes aériennes contre l'EI en Syrie et en Irak", selon l'entourage du président.
Son engagement avait été annoncé le 5 novembre. Il avait appareillé de Toulon cinq jours après les attentats de Paris et Saint-Denis (130 morts) et a mené ses premières frappes en Syrie le 23 novembre. Depuis cette date, environ 110 sorties ont été effectuées.