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Deux nouveaux suspects recherchés après les attentats de Paris

La police fédérale belge a émis un avis de recherche vendredi.
La police fédérale belge a émis un avis de recherche vendredi.
Deux nouveaux suspects sont "activement recherchés par les services de police belge et français", a indiqué vendredi le parquet fédéral belge. Il s'agit de deux hommes contrôlés à la frontière hongroise avec Salah Abdeslam.

Ces deux hommes "sont dangereux et probablement armés", a précisé de son côté la police fédérale belge, qui a diffusé un avis accompagné de plusieurs photos, deux clichés d'identité et des images de caméra de surveillance.

L'enquête a permis de démontrer que Salah Abdeslam s'était rendu en Hongrie à deux reprises au mois de septembre dernier, expliquent les enquêteurs.

Le 9, il a été contrôlé à la frontière entre la Hongrie et l'Autriche en compagnie de deux personnes qui ont présenté de fausses cartes d'identité belges.

Une fausse carte d'identité utilisée pour un transfert d'argent

Une de ces cartes d'identité a été utilisée quatre jours après les attentats de Paris, le 17 novembre vers 18h, dans une agence Western Union en région bruxelloise.

Un homme a alors transféré une somme de 750 euros à la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, l'homme présenté comme l'organisateur des attentats, décédé dans l'assaut de Saint-Denis.

L'autre identité falsifiée a servi à louer une maison à Auvelais, dans le sud de la Belgique, perquisitionnée le 26 novembre. Selon la presse belge, l'habitation aurait pu servir de planque ou de cache pour du matériel.

afp/ptur

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Le gouvernement français donne des conseils en cas d'attentat

Le gouvernement français a par ailleurs lancé vendredi une campagne de sensibilisation nationale. Son objectif est de faire en sorte que les Français se comportent au mieux en cas d'attaque comparable à celles qui ont frappé Paris le 13 novembre.

Sur une affiche qui sera placardée dans des lieux publics, on peut lire une série de recommandations - "s'échapper", "se cacher", "alerter" - assorties d'illustrations ressemblant à celles qu'on trouve dans les avions.

"L'idée est de sensibiliser nos compatriotes à avoir les bons gestes en cas d'attaque avant l'arrivée des forces de l'ordre ou des secours d'une part, et aussi d'avoir les meilleures gestes pour sauver leur vie", dit-on dans l'entourage du Premier ministre, à l'origine de l'initiative.

"L'enjeu n'est pas de faire peur, mais de développer tranquillement une culture des gestes à suivre, qui sont d'une simplicité absolue", ajoute-t-on.