Citant un représentant des forces de l'ordre, le Los Angeles Times a annoncé vendredi que l'auteur de la tuerie de mercredi en Californie avait "une forme" de contact avec des membres d'Al-Nosra et des Shebaab.
Le journal a toutefois souligné qu'un certain flou demeure sur la nature de ces contacts et les personnes concernées.
Un peu plus tôt dans la journée, un responsable de l'antenne du FBI à Los Angeles avait évoqué la publication sur une page Facebook d'un texte laissant entendre que la tueuse avait, sous un nom d'emprunt, fait allégeance au "calife" du groupe djihadiste Etat islamique (EI).
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Un acte de terrorisme planifié
"Nous enquêtons désormais sur ces faits horribles dans l'hypothèse d'un acte terroriste. Nous avons des preuves montrant qu'(ils) avaient fait l'objet d'une minutieuse préparation", a aussi affirmé vendredi le responsable du FBI.
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Les enquêteurs ont saisi des ordinateurs, des téléphones portables et d'autres équipements électroniques. Ils ont aussi découvert à leur domicile une importante quantité de munitions (4500 cartouches en plus des 1600 qui se trouvaient à l'intérieur de leur voiture) et 12 bombes artisanales.
Les assaillants avaient loué il y a quelques jours le 4x4 noir avec lequel ils ont tenté de s'échapper. En outre, ils ont tenté de détruire des preuves de leur affiliation islamiste en jetant dans une poubelle deux téléphones portables, préalablement écrasés.
Fusillade lors d'un déjeuner de Noël
Le massacre a été commis mercredi à San Bernardino lors d'un déjeuner de Noël pour employés des services de santé locaux, où travaillait le tueur.
La fusillade a fait 14 morts, soit la tuerie la plus meurtrière qu'ait subie les Etats-Unis depuis le massacre de décembre 2012 à l'école élémentaire Sandy Hook de Newtown.
agences/bri
Les tueurs qualifiés de "partisans" par l'EI
Le groupe Etat islamique (EI) a attribué samedi à deux de ses "partisans" la responsabilité de la tuerie de San Bernardino. Ce terme s'oppose à celui de "soldats", utilisé habituellement par l'organisation djihadiste pour nommer les auteurs des opérations qu'elle commande.
De sources gouvernementales américaines, on souligne d'ailleurs que rien ne permet de dire que l'attaque a été dirigée par l'EI, ni même que l'organisation était au courant des projets du couple meurtrier.