"Nous disposons d'une nouvelle base de négociations acceptée par tous (...) Il s'agit d'écrire la suite", a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana, devant les délégations réunies au Bourget, près de Paris.
"On aurait pu avoir mieux mais (...) nous avons une base qui permettra d'assurer la continuité des travaux", a-t-elle fait valoir. "Ce texte marque la volonté manifestée par tous de parvenir à un accord la semaine prochaine."
Au tour des ministres dès lundi
A partir de lundi, il appartiendra aux ministres des 195 pays réunis jusqu'au 11 décembre au Bourget de s'emparer du texte pour le transformer en un accord universel.
Les médiateurs des groupes de travail avaient présenté vendredi un document de 38 pages offrant des propositions de compromis et qui avait perdu la moitié de ses options entre crochets, passés de 1400 à 750.
afp/reuters/mre
Divergences Nord-Sud
Il reste encore de nombreuses pierres d'achoppement, les plus difficiles étant le financement de l'aide climatique aux pays du Sud et la répartition des efforts pour lutter contre le changement climatique entre pays développés, émergents et en développement.
Les pays du Sud veulent qu'il soit dit clairement que les 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au réchauffement climatique ne soient qu'un point de départ.
Pour leur part, les pays du Nord ne veulent plus être les seuls à mettre la main au porte-monnaie, ce qui suscite une levée de bouclier des pays en développement qui demandent d'abord aux pays riches de remplir leurs engagements.