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La Turquie se moque des sanctions économiques imposées par Moscou

Le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara le 3 décembre. [Murat Cetinmuhurdar, Presidential Press Service, Pool via AP]
Le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara le 3 décembre. - [Murat Cetinmuhurdar, Presidential Press Service, Pool via AP]
A la suite des sanctions économiques imposées par Moscou, la Turquie a assuré samedi qu'elle allait trouver d'autres fournisseurs d'énergie que la Russie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré samedi qu'il n'y avait pour l'heure "aucun signe" que les représailles russes affectent le secteur de l'énergie. Il a toutefois confirmé avoir signé cette semaine avec le Qatar un accord pour la livraison de gaz de pétrole liquéfié.

Après la destruction par l'aviation turque d'un appareil russe bombardant la Syrie, le Kremlin a imposé des sanctions commerciales à Ankara, visant principalement les secteurs de l'agriculture, des travaux publics, de l'énergie et du tourisme.

Erdogan raille Moscou

La Russie est le principal fournisseur d'énergie de la Turquie, à qui elle livre 55% de ses besoins en gaz et 30% de ceux en pétrole.

"Vous voyez maintenant qu'ils (la Russie) n'achètent plus de textiles turcs. La Turquie n'est pas un pays qui va s'effondrer avec vos (...) importations d'un million de dollars", a-t-il raillé, en rappelant que son pays s'était abstenu de sanctions contre la Russie à cause de la crise ukrainienne.

afp/vtom

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Un policier et deux soldats tués

Trois membres des forces de sécurité turques ont été tués samedi dans des affrontements avec des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est de la Turquie, ont annoncé les autorités.

Des hommes armés ont ouvert le feu sur un véhicule de la gendarmerie dans la ville de Cizre, près de la frontière syrienne. Deux gendarmes ont été tués et deux autres blessés.

A Diyarbakir, la plus grande ville de la région, un policier a été tué et un autre blessé dans des affrontements.