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Donald Trump veut interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis

Donald Trump: "on aura un nouveau World Trade Center"
Donald Trump: "On aura un nouveau World Trade Center" / L'actu en vidéo / 56 sec. / le 8 décembre 2015
Donald Trump s'est dit favorable lundi à la "fermeture totale" des Etats-Unis à tous les musulmans, "jusqu'à ce que nous soyons capables de déterminer et comprendre ce problème". Les condamnations se sont multipliées.

Le candidat à l'investiture républicaine a argué dans un communiqué que les enquêtes de l'institut Pew montraient que de larges proportions de la population musulmane éprouvaient de la "haine" pour les Américains.

Il affirme aussi que la moitié des musulmans américains voudraient "avoir le choix de vivre sous la charia", citant un sondage commandé par une organisation dirigée par Frank Gaffney, souvent qualifié d'islamophobe par les organisations antiracistes.

On va avoir un autre World Trade CenterDonald Trump

Après les attentats de Paris, Donald Trump avait aussi approuvé l'idée de forcer les musulmans présents aux Etats-Unis de s'inscrire sur un registre afin de les surveiller.

"J'ai des amis musulmans, ce sont des gens très bien, mais ils savent qu'il y a un problème, et on ne peut plus le tolérer", a encore expliqué Donald Trump durant un meeting en Caroline du Sud, où il a été ovationné. "Ça ne fait qu'empirer, et on va avoir un autre World Trade Center", a-t-il ajouté.

>> L'analyse de Pierre Gobet au 19h30 :

États-Unis - Nouveau tollé après la proposition de Donald Trump: l’analyse de Pierre Gobet à Washington
États-Unis / Nouveau tollé après la proposition de Donald Trump: l’analyse de Pierre Gobet à Washington / 19h30 / 1 min. / le 8 décembre 2015

afp/fb/boi

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Concert de condamnations

Ces déclarations ont déclenché une avalanche de condamnations outrées, même si le milliardaire continue de faire la course en tête parmi les candidats à l'investiture du camp républicain. La Maison Blanche, en la personne de son porte-parole John Earnest, estime que Donald Trump s'est disqualifié lui-même pour la présidence.



La classe politique, une nouvelle fois, a condamné les propos de Donald Trump, y compris parmi ses rivaux républicains. "Donald Trump est un déséquilibré", a réagi sur Twitter Jeb Bush, qui se veut l'anti-Trump dans la campagne des primaires.

En soirée, la Maison Blanche a vivement dénoncé les propositions du candidat républicain, les jugeant "contraires" aux valeurs américaines. "Le respect de la liberté de religion est inscrit dans notre Déclaration des droits", a affirmé un conseiller de Barack Obama.

"Donald Trump, vous ne comprenez rien. Cela affaiblit notre sécurité", a aussi réagi Hillary Clinton sur Twitter.