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Les Centrafricains qui se rendent aux urnes pris entre les tirs à Bangui

Un soldat de l'ONU lors d'une patrouille à Bangui. [Stefano Rellandini]
Un soldat de l'ONU lors d'une patrouille à Bangui. - [Stefano Rellandini]
De violents combats dans un secteur musulman de la capitale centrafricaine, Bangui, ont fait trois morts alors que les électeurs étaient appelés aux urnes pour un référendum constitutionnel.

Des tirs et des explosions ont été entendus dans le quartier musulman de PK5 peu après l'arrivée sur place de casques bleus de l'ONU venus assurer la protection des bureaux de vote et d'habitants qui avaient été empêchés de voter, ont rapporté des témoins. Des tirs ont également été entendus à Gobongo, fief des milices chrétiennes.

La Croix-Rouge locale a fait état d'au moins trois morts et cinq blessés au PK5. Trois autres blessés ont été recensés à Gobongo.

Référendum qui annonce des élections

L'adoption attendue de la nouvelle Constitution doit ouvrir la voie aux élections présidentielle et législatives fixées au 27 décembre, appelées à parachever le retour d'un processus démocratique dans un pays toujours dirigé par un cabinet et une présidente de transition.

Les ex-rebelles musulmans de la Séléka, partisans de la formation d'un nouveau gouvernement de transition, dénoncent ce processus électoral.

afp/macc

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Violences entre communautés chrétienne et musulmane

La République centrafricaine a sombré dans le chaos au début 2013, les rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, s'emparant alors de Bangui.

Les exactions qu'ils commettaient ont entraîné des représailles de la part des milices chrétiennes anti-balaka et le pays a connu des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de près d'un demi-million d'habitants.