Cette refonte de l'organigramme, l'année de la primaire à droite, était attendue: le président des Républicains l'a officialisée lundi matin lors d'un bureau politique du parti au lendemain du second tour des élections régionales, ont rapporté des participants.
"Croire que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne", a réagi Nathalie Kosciusko-Morizet. La vice-présidente déléguée du parti s'était notamment élevée contre la stratégie du "ni ni" (ni désistement, ni fusion avec les listes PS au second tour) prônée par Nicolas Sarkozy pour les régionales.
Nouvelle charge contre la stratégie Sarkozy dimanche soir
Dès dimanche soir, alors que la droite a gagné sept des treize régions métropolitaines à la faveur d'un "front républicain" socialiste dans trois d'entre elles, la députée de l'Essonne et chef de file de la droite parisienne est revenue à la charge.
"Si les électeurs avaient appliqué le 'ni ni', nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais (Xavier Bertrand) et en région PACA (Christian Estrosi) auraient été battus", avait-elle dit sur TF1.
agences/tmun