"Le début d'une cessation des hostilités" est "une première étape cruciale" pour établir "une paix durable dans le pays", a déclaré le médiateur de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed en confirmant le début de la trêve de sept jours, éventuellement renouvelable.
Malgré la trêve, entrée en vigueur à midi (heure locale), le bruit des armes n'a pas complètement cessé mardi. Quinze membres des forces progouvernementales ont péri dans des attaques rebelles et trois civils dans des bombardements rebelles, selon une source militaire loyaliste.
Population très touchée
Pourtant, un porte-parole militaire des rebelles avait auparavant affirmé "accueillir favorablement" l'appel de l'ONU au respect de la trêve. Le général Charaf Louqman avait même exprimé l'espoir que les "agresseurs s'engagent sérieusement" à la respecter, selon Sabanews, l'agence contrôlée par les rebelles.
Le médiateur de l'ONU a lui exhorté "les différentes parties" à respecter le cessez-le-feu. Ce souhait est partagé par la population, qui paie un lourd tribut: la guerre a fait depuis mars quelque 6'000 morts, dont de nombreux civils, et a directement affecté 80% de la population.
Discussions à Macolin
En Suisse, les discussions interyéménites se déroulent dans un hôtel de Macolin (BE). Les parties doivent y discuter d'un "plan" de mise en oeuvre progressive de la résolution 2216 du Conseil de sécurité, qui exige notamment le retrait des rebelles et de leurs alliés des zones conquises depuis 2014.
ats/asch