Le procureur de la République avait requis le 20 octobre la relaxe de la présidente du Front national, considérant que l'infraction n'était pas suffisamment caractérisée et invoquant la liberté d'expression. Selon Le Monde, elle encourait un an de prison et 45'000 euros d’amende.
Marine Le Pen était jugée pour la première fois pour "provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion".
Avec un petit "o"
"S’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler (...). C’est une occupation de pans de territoire. Il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants", avait-elle déclaré en 2010, lors de la campagne pour la présidence du Front national.
Marine Le Pen avait assuré en octobre qu'elle ne parlait pas de "l'Occupation avec un grand 'O'", celle de la Seconde Guerre mondiale, "mais de l'occupation avec un petit o", qu'elle réduit à l'occupation de la voie publique.
jvia avec afp