Chaque année, on recense 125'000 naissances supplémentaires dans ces zones. "Toutes les deux secondes, un nouveau-né pousse son premier cri en plein conflit", souligne Anthony Lake, le directeur général du Fonds des Nations unies pour l'enfance.
Au-delà des risques immédiats encourus, par exemple lorsqu'une femme enceinte accouche sans assistance médicale, les enfants nés en zone de guerre sont particulièrement exposés à des carences dans leur développement affectif et cognitif.
Conséquences dramatiques
Un nombre significatif d'entre eux peuvent aussi être issus du viol de leur mère, avec des conséquences souvent dramatiques, comme des abandons voire même des tentatives d'assassinats à la naissance.
Globalement, l'Unicef rappelle que les enfants représentent la moitié des personnes vivant dans une pauvreté extrême bien qu'ils ne représentent qu'un tiers environ de la population mondiale.
reuters/kg