"Un message très clair sort de la réunion en cours du CPS: les tueries au Burundi doivent cesser immédiatement", a aussi twitté le Commissaire Paix et Sécurité de l'UA, Smail Chergui.
Mercredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait annoncé que le Burundi était "au bord d'une guerre civile". Il s'était déclaré "inquiet de l'escalade de la violence " et avait exhorté le gouvernement à "contribuer à créer les conditions propices à un dialogue crédible" entre le pouvoir et l'opposition.
200'000 déplacés
Le Burundi est en proie à une crise politique depuis fin avril et l'annonce de la candidature controversée du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
Des centaines de personnes ont été tuées et plus de 200'000 autres ont fui le pays depuis le début de la crise, qui fait craindre à la communauté internationale le retour de violences à grande échelle dans ce petit Etat des Grands Lacs, à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
kg avec afp