La décision a été adoptée à Strasbourg par 354 voix contre 229 et 35 abstentions. Constituée pour un an, cette commission aura pour mission d'enquêter sur les allégations selon lesquelles la Commission européenne n'aurait pas pris la peine de vérifier la validité des cycles d'essai utilisés pour calculer les émissions des véhicules.
Etats membres dans le viseur de la commission
Elle s'intéressera également aux Etats membres et aux organismes nationaux d'homologation pour savoir s'ils se sont donné les moyens d'interdire et de sanctionner l'utilisation de dispositifs d'invalidation des tests tels que ceux mis en place par Volkswagen.
Elle sera enfin chargée de vérifier certaines informations parues dans la presse européenne selon lesquelles la Commission européenne et les Etats membres auraient eu connaissance de ces tricheries avant l'avis d'infraction émis par l'agence américaine de protection de l'environnement, le 18 septembre.
reuters/hend
Projet soutenu par la gauche
Réclamée par les Verts, qui avaient lancé pour la soutenir une pétition en ligne et recueilli 150'000 signatures, la création de cette commission était soutenue notamment par les socialistes et démocrates et les libéraux-démocrates.
Le Parti populaire européen (PPE, centre-droit), les démocrates et réformistes européens et l'Europe des nations et des libertés dont fait partie le Front national, qui s'est abstenu, y étaient opposés.