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Volonté de compromis au sommet de l'UE pour éviter un "Brexit"

"Il y a un élan" pour éviter le "Brexit", estime David Cameron
"Il y a un élan" pour éviter le "Brexit", estime David Cameron / L'actu en vidéo / 1 min. / le 18 décembre 2015
Les Européens se sont dits prêts à un compromis avec David Cameron pour garder le Royaume-Uni dans l'UE, et sont convenus d'accélérer leur réponse à la crise migratoire qui menace l'unité de l'Europe.

Lors d'un sommet jeudi à Bruxelles, "les dirigeants ont exprimé leurs préoccupations mais aussi manifesté leur volonté de chercher un compromis", a souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk, à l'issue d'un dîner de travail dédié à la question du "Brexit", la sortie éventuelle de Londres de l'UE, que tous ont dit vouloir éviter.

Le Premier ministre britannique, qui a promis un référendum sur l'appartenance de son pays à l'UE d'ici fin 2017, a lui aussi fait état de "bons progrès" tout en reconnaissant que "ce sera difficile".

>> La réaction du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel :

Hollande et Merkel ouverts mais fermes face au Royaume-Uni
Hollande et Merkel ouverts mais fermes face au Royaume-Uni / L'actu en vidéo / 1 min. / le 18 décembre 2015

Immigration problématique

Sous pression des eurosceptiques, David Cameron a réclamé "une réponse effective" au problème de l'immigration "qui sape le soutien des Britanniques en faveur de l'Union européenne".

C'est la première fois que les 28 chefs d'Etat et de gouvernement discutaient ensemble des réformes de l'UE demandées par Londres.

agences/br

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Réformes exigées dans 4 domaines

David Cameron veut des changements des règles régissant la zone euro, dont son pays ne fait pas partie, ainsi que sur les questions de compétitivité et de souveraineté.

Mais surtout, le premier ministre conservateur demande des mesures pour "mieux maîtriser" l'immigration en provenance du reste de l'UE, en particulier d'Europe de l'Est, comme de pouvoir priver les citoyens européens de prestations sociales pendant leurs quatre premières années sur sol britannique.