Avec l'émergence de deux nouveaux venus, Podemos à gauche et Ciudadanos au centre, ces élections pourraient signifier la fin du bipartisme. Les premières projections seront diffusées par les chaînes de télévision à 20h00, dès la fermeture des bureaux.
L'arrivée de nouvelles forces politiques risque de compliquer la formation de gouvernements stables et durables. Elle traduit cependant le désir d'une partie de l'électorat d'abandonner le schéma classique des alternances entre droite et gauche, au profit de partis considérés comme populistes.
Le Parti populaire en tête des sondages
Les sondages donnent en tête le Parti populaire (PP, droite) du président du gouvernement Mariano Rajoy, sans qu'il obtienne la majorité absolue. Mercredi, Mariano Rajoy a évoqué une possible alliance avec d'autres formations pour assurer la stabilité politique pendant les quatre années de la prochaine législature.
Les principaux partis de l'opposition excluent de participer à une coalition avec le PP. En cas d'impasse, les analystes craignent que les incertitudes politiques n'entravent le programme de réformes économiques qui a permis de sortir le pays de la récession et de faire baisser le chômage qui reste toujours à un niveau préoccupant, à 21% de la population active.
Reste que de nombreux Espagnols voient dans ces élections une occasion de bousculer un système politique qu'ils jugent corrompu et inefficace. Toutefois, un tiers environ des 36,5 millions d'électeurs se déclaraient indécis avant le scrutin.
ats/jgal