Israël s'est félicité du décès du Libanais âgé de 54 ans mais sans revendiquer la responsabilité du raid qui l'a tué.
Selon le Hezbollah, Kantar "a été tué samedi vers 22h15 locales dans le bombardement par des avions de l'ennemi sioniste d'un immeuble résidentiel à Jaramana", une ville druzo-chrétienne de la banlieue de Damas.
L'Iran condamne "cet assassinat"
Le Libanais était qualifié de "doyen des prisonniers libanais" en Israël, où il a passé 28 ans derrière les barreaux avant d'être libéré en 2008 dans le cadre d'un échange entre le Hezbollah et l'État hébreu.
"Cibler Samir Kantar équivaut à cibler la résistance", a dénoncé le Premier ministre syrien Wael Halaqi. L'Iran, le principal allié du régime syrien, a condamné cet "assassinat" et "la violation de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale d'un pays indépendant".
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la mort de Samir Kantar.
afp/jgal
Sur la liste noire des Etats-Unis
Bête noire d'Israël et classé "terroriste" par le département d'Etat américain, le Hezbollah ("Parti de Dieu") a envoyé des milliers de combattants en Syrie. Ils y appuient l'armée du régime dans son combat contre les rebelles et les djihadistes dans un pays déchiré par un conflit dévastateur ayant fait plus de 250'000 morts depuis 2011.
En septembre, les Etats-Unis avaient inscrit Kantar sur leur liste des "terroristes internationaux", l'accusant d'avoir "joué un rôle opérationnel, avec l'aide de l'Iran et de la Syrie, dans la mise en place d'une infrastructure terroriste sur le plateau du Golan".