Ces mesures de sécurité, en vigueur pour les lignes Thalys qui desservent notamment la Belgique et les Pays-Bas, ont été décrétées à la suite des attentats du 13 novembre à Paris et de l'attaque ratée dans un train Amsterdam-Paris fin août.
"Ce dimanche, certaines personnes sont arrivées après le délai conseillé de 20 minutes avant le départ du train, mais nous les avons attendues. Le train est parti avec juste 3-4 minutes de retard", a indiqué le président de la SNCF aux médias français.
"Pas la panacée"
"C'est le premier jour. On va voir les résultats, s'adapter et régler les dispositifs", a précisé Guillaume Pépy. "Nous pensons que les autres pays vont eux-mêmes y réfléchir et sans doute prendre la même décision."
Le président de la SNCF est plus sceptique sur la volontée de la ministre des Transports Ségolène Royal d'étendre le dispositif à tous les trains. "Les portiques, ce n'est pas la panacée. L'important est de multiplier les protections, dont la vigilance de tous", a-t-il estimé.
afp/asch
Une taxe sur les billets?
La SNCF dépense chaque année 500 millions d'euros pour la sûreté, assure Guillaume Pépy, qui n'exclut pas de mettre en place une contribution des passagers, de l'ordre de 50 centimes à 1 euro par billet, pour prendre en charge les coûts de sécurité. "Cela se fait dans l'aérien", avance-t-il.
Le dispositif est toujours plus grand, justifie le responsable: outre la possibilité pour les agents de faire des patrouilles en uniforme ou en civil dans les trains, une "machine renifleuse" pour les colis suspects devrait être utilisée à l'avenir.