"Dans ces circonstances, j'ai décidé de démissionner de mon poste de ministre et de député", a dit dans un communiqué Sylvan Shalom, membre du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et également vice-Premier ministre.
Le procureur général a demandé à la police de mener une enquête sur les accusations rapportées dans la presse, a indiqué le ministère de la Justice.
Accusations dans la presse
Les médias israéliens, dont le quotidien de gauche Haaretz, ont fait état de plusieurs accusations de harcèlement sexuel de la part d'anciennes employées.
"La femme a affirmé qu'il y a plus de dix ans Sylvan Shalom lui avait demandé de lui faire une fellation, tirant profit de son autorité sur elle. Cependant, l'affaire ne peut être instruite par la justice en raison du délai de prescription", note le journal.
"A la suite de cette information", écrit dimanche le Haaretz, "plusieurs autres femmes ont aussi affirmé que le ministre les avaient agressées sexuellement".
afp/ceg
Une affaire récurrente au gouvernement israélien
La classe politique israélienne n'en est pas à sa première affaire de ce type.
L'ancien président israélien Moshé Katzav avait été condamné en 2010 à sept ans de prison ferme pour viols à l'encontre de deux de ses collaboratrices à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 90, de harcèlements sexuels, de subornation de témoins et d'entraves à la justice.