Pu Zhiqiang a été reconnu coupable d'"incitation à la haine raciale" et d'avoir "provoqué des querelles et fomenté des troubles" par la Deuxième cour intermédiaire populaire de Pékin, a précisé la télévision d'Etat CCTV.
L'avocat de 50 ans est connu pour avoir défendu devant la justice des victimes de camps de rééducation par le travail, le célèbre artiste Ai Weiwei, longtemps bête noire de Pékin, et des citoyens en butte à l'arbitraire des autorités.
Verdict accepté
L'avocat a accepté le verdict et indiqué qu'il ne ferait pas appel, a ajouté CCTV. Le caractère suspensif de la sentence "implique qu'il sera remis en liberté", a indiqué à l'AFP un professeur de droit chinois.
Pu Zhiqiang encourait jusqu'à huit ans d'emprisonnement pour sept messages postés sur ses comptes de microblogs, dans lesquels il fustigeait notamment l'incompétence et les "mensonges" du Parti communiste.
afp/ceg