Les autorités judiciaires argentines ont affirmé vendredi que des analyses génétiques officielles écartaient tout lien biologique entre Maria "Chicha" Mariani, l'une des fondatrices des Grands-Mères de la place de Mai en Argentine et une femme présentée la veille comme sa petite-fille.
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L'Unité spécialisée dans les cas d'enfants enlevés à leur famille pendant la dictature a annoncé dans un communiqué que deux analyses génétiques officielles contredisaient l'identification du 120e enfant "volé" annoncé jeudi.
Analyse privée
Jeudi, la Fondation Anahi, créée en 1989 par Maria Mariani après avoir quitté la présidence des Grands-Mères de la place de Mai, s'était appuyée sur une analyse génétique privée et qui garantissait un taux de compatibilité de 99,9% pour annoncer l'identification de Clara Anahi, portée disparue le 24 novembre 1976.
"Après 39 ans d'infatigables recherches, (Maria) Chicha Mariani et sa petite fille Clara Anahi se sont retrouvées", avait alors écrit la fondation sur sa page Facebook.
afp/sbad