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L'ONU veut ouvrir les négociations de paix sur la Syrie le 25 janvier

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura souhaite que les négociations de paix s'ouvrent le 25 janvier à Genève. [REUTERS - Remo Casili]
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura souhaite que les négociations de paix s'ouvrent le 25 janvier à Genève. - [REUTERS - Remo Casili]
L'émissaire des Nations unies pour la Syrie a annoncé samedi qu'il souhaitait que les négociations de paix de Genève entre l'opposition et le gouvernement de Bachar al-Assad s'ouvrent le 25 janvier.

Staffan de Mistura a "intensifié ses efforts" de médiation et "a l'intention de les achever début janvier avec pour objectif de commencer les discussions inter-syriennes le 25 janvier à Genève", a communiqué l'ONU.

L'émissaire "compte sur la pleine coopération de toutes les parties syriennes engagées dans ce processus. Les développements sur le terrain ne devraient pas justifier son déraillement".

Damas "prête" au dialogue

Le 19 décembre, pour la première fois en cinq ans de conflit, les 15 membres du Conseil de sécurité ont adopté à l'unanimité une résolution: outre des négociations opposition-régime et un cessez-le-feu, le texte prévoit un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.

Mercredi, le ministre syrien des Affaires étrangères avait déclaré que Damas "était prête à participer au dialogue inter-syrien de Genève sans interférence étrangère", en espérant former "un gouvernement d'union nationale".

>> Lire : La Syrie entend participer aux négociations de paix de l'ONU

Reuters/jvia

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Mort du chef d'un groupe rebelle

L'information a été divulguée au lendemain de l'annonce de la mort en Syrie dans un raid aérien russe du chef de Djaïch al-Islam, principal groupe rebelle à avoir participé à la réunion de l'opposition syrienne organisée par l'Arabie saoudite en vue des négociations de paix. Cette organisation est accusée par le régime de bombarder Damas.

Un responsable de la sécurité syrienne a indiqué que les raids avaient été menés par deux avions syriens tirant deux fois quatre missiles fournis par Moscou et ciblant une réunion secrète de dirigeants de groupes islamistes.

L'opposition à quelques kilomètres du fief de l'EI

Sur le terrain, l'alliance des combattants kurdes et arabes, soutenue par la coalition aérienne américaine, a annoncé samedi s'être emparée d'un barrage stratégique sur l'Euphrate, à seulement 22 km de Rakka, le fief du groupe djihadiste Etat islamique (EI).

Cette prise coupe la principale route entre Rakka et la région d'Alep, où les djihadistes de l'EI combattent d'autres groupes rebelles et les forces gouvernementales syriennes.