Six interpellations ont été effectuées lors de perquisitions menées à Bruxelles et à Liège dimanche et lundi et quatre des personnes interrogées par les services de sécurité belges ont été remises en liberté, a ajouté le parquet.
Les policiers ont saisi des vêtements militaires et des documents de propagande de l'Etat islamique mais ni armes, ni munitions. Ces perquisitions n'avaient pas de liens avec les attaques meurtrières perpétrées à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre, a précisé le parquet.
Niveau d'alerte relevé
L'organe qui évalue la menace terroriste en Belgique, l'Ocam, a relevé lundi soir le niveau d'alerte pour "les services de police et les militaires présents à Bruxelles, qui pourraient être des cibles symboliques", a rapporté son porte-parole.
Le Premier ministre belge Charles Michel, "en contact permanent avec les services de sécurité", ne devrait pas s'exprimer dans l'immédiat, a indiqué son cabinet, mais le gouvernement "suit la situation de très près".
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Perquisitions sans liens avec les attentats de Paris
Ces perquisitions effectuées en Belgique n'avaient pas de liens avec les attaques meurtrières perpétrées à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre, a indiqué le parquet belge.
En revanche, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon a annoncé au quotidien belge Le Soir tenir compte du fait que le frère d'un des auteurs des attentats de Paris pourrait se cacher en Belgique. Le ministre s'est d'ailleurs montré surpris de l'ampleur du soutien dont il semble profiter "pour se cacher si longtemps".