Le président du Conseil italien Matteo Renzi a estimé mardi que sa carrière politique aurait "échoué" s'il ne parvenait pas à faire adopter la réforme constitutionnelle qu'il défend depuis sa prise de fonction.
Le chef du gouvernement italien a fait de cette réforme un des chevaux de bataille de sa politique, arguant de la nécessité d'améliorer le fonctionnement des institutions du pays.
La réforme prévoit de réduire de deux-tiers le nombre des sénateurs et de mettre fin au bicamérisme intégral qui confère à la chambre haute du parlement les mêmes pouvoirs que ceux de la chambre des députés et notamment celui de renverser le gouvernement.
Le texte, qui est actuellement en discussion au parlement, doit faire l'objet d'une approbation par référendum car il introduit une modification de la Loi fondamentale italienne. Le scrutin devrait avoir lieu en octobre 2016.
reuters/kg
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