"On est parti, on commence": voilà le dernier SMS envoyé par le téléphone mobile retrouvé dans une poubelle à proximité de la salle de concert du Bataclan, attaquée par trois hommes le soir du 13 novembre. Ce SMS a été envoyé en direction d’un numéro belge, dont la ligne avait été activée 24 heures auparavant.
Un second numéro belge est resté en contact toute la soirée avec Abdelhamid Abaaoud, qui fait partie de l'équipe de terroristes qui a attaqué les terrasses des restaurants et des cafés dans les 10e et 11e arrondissements de la capitale.
En temps réel depuis la Belgique
Ce deuxième numéro a été localisé au même endroit que le premier. C'est ce qui fait dire aux enquêteurs que ces attentats, qui ont fait 130 morts, ont été coordonnés en temps réel depuis la Belgique par au moins une personne dont l'identité n'est pas connue. Le Monde, qui cite les enquêteurs, parle d'une "triple coordination".
Ces révélations confirment qu'il s’agissait d'une série d'attaques très préparées, très coordonnées. Les enquêteurs ont un temps pensé que leur initiateur était Abdelhamid Abaoud, tué dans l'assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis. Il s'avère en fait que le véritable coordinateur est toujours en fuite.
gchi