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L'enquête belge sur les menaces d'attentats vise un groupe de motards

Le niveau d'alerte a été relevé lundi pour les services de police et les militaires présents à Bruxelles. [NICOLAS MAETERLINCK / BELGA MAG / BELGA]
Le niveau d'alerte a été relevé lundi pour les services de police et les militaires présents à Bruxelles. - [NICOLAS MAETERLINCK / BELGA MAG / BELGA]
Les enquêteurs belges s'intéressent de près à un groupe de motards de la périphérie bruxelloise concernant les menaces "sérieuses" d'attentats en Belgique, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

Les "Kamikaze Riders" sont dans le viseur du juge spécialisé en matière de terrorisme chargé de l'enquête, sans lien direct avec les attentats de Paris du 13 novembre, selon cette source, confirmant des informations de presse.

Les deux hommes arrêtés dimanche et lundi sont soupçonnés d'avoir préparé des attentats à Bruxelles pendant les fêtes de fin d'année, une menace jugée "sérieuse" qui visait "plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles", avait indiqué le parquet fédéral belge mardi (lire: Soupçonnés de préparer des attentats à Bruxelles, deux individus arrêtés).

Chef déjà connu

Selon plusieurs médias belges, l'un d'entre eux, âgé de 30 ans, était le chef de ce groupe de motards originaire d'Anderlecht.

Le quotidien La Dernière Heure précise que son nom avait été cité dans le dossier du groupuscule islamiste Sharia4Belgium. Il a précédemment été condamné pour vol avec armes.

L'autre, âgé de 27 ans, était membre du groupe, selon la presse. Tous deux doivent comparaître jeudi matin devant un juge pour confirmer ou non leur inculpation.

ats/mo

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Lien avec l'EI?

L'enquête devra déterminer s'il y a eu un lien direct avec le groupe Etat islamique, a rapporté la source proche du dossier.

Les médias de la RTBF rapportaient par ailleurs que du matériel d'"airsoft", un sport qui utilise des reproductions d'armes à feu et se joue en treillis militaire, a été retrouvé.

Dans ce contexte, le niveau d'alerte pour les services de police et les militaires présents à Bruxelles, potentielles "cibles symboliques", a été relevé, a annoncé le centre de crise, qui prend ces décisions pour la Belgique.