Ces raids ont tué 655 membres du groupe Etat islamique (EI) et 924 combattants de groupes rebelles et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources médicales et de militants en Syrie, a recensé 792 victimes civiles, dont 180 enfants de moins de 18 ans et 116 femmes.
"Groupes terroristes ciblés"
La Russie, qui intervient depuis le 30 septembre dans le conflit syrien pour venir en aide au régime de Bachar al-Assad, affirme viser l'EI et d'autres groupes "terroristes" opposés au pouvoir. Mais les Occidentaux et les militants l'accusent de concentrer ses bombardements sur des rebelles qualifiés de "modérés".
Plus de 250'000 personnes ont péri depuis le début du conflit en Syrie en 2011 et plusieurs millions ont dû fuir leur foyer.
afp/mo
Des centaines de civils tués, selon Amnesty International
Le 23 décembre, Amnesty International avait avancé des accusations similaires, estimant que des raids menés contre des zones d'habitation pouvaient "constituer des crimes de guerre".
Amnesty avait fait état d'"au moins 200 civils" tués. Le ministère de la Défense russe avait alors dénoncé des accusations "fausses" et "sans preuves".
Moscou juge "absurdes" les accusations américaines sur la mort de civils
Le ministère russe de la Défense a qualifié mercredi d'"infondées" et d'"absurdes" les accusations de Washington selon lesquelles des frappes russes ont visé et tué des centaines de civils en Syrie.
"Toutes ces déclarations anonymes et infondées sur la prétendue utilisation de l'aviation russe contre des cibles civiles en Syrie nous rappellent de plus en plus les performances d'un hypnotiseur de cirque ambulant", a ironisé le ministère russe dans un communiqué.
Moscou a mené des frappes aériennes en Syrie ayant tué "des centaines de civils", a affirmé mardi un porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, citant des rapports provenant d'"organisations crédibles de défense des droits de l'Homme".