"Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d'urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat (...) Nous n'acceptons pas la gouvernance de la peur", écrivent ces organisations dans un communiqué commun publié mercredi.
La CGT, le Syndicat national des journalistes, la Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples et le Planning familial figurent notamment parmi ces organisations. La liste compte également des collectifs et associations représentant des communautés issues de l'immigration ou luttant contre le racisme et l'islamophobie.
La mesure divise
Le projet d'inscription dans la Constitution de l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et coupables d'actes de terrorisme divise la gauche mais est soutenu par une grande partie de la droite (lire: "La gauche s'égare en luttant contre la déchéance de nationalité", dit Valls).
ats/apyt