"Les premières estimations montrent que plus de 3000 maisons ont été complètement détruites" dans cette ville située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, a indiqué un responsable irakien.
L'eau, l'électricité et d'autres infrastructures comme les ponts, les hôpitaux et les écoles ont été en partie touchés par les frappes de la coalition internationale qui ont servi d'appui aux forces d'élites irakiennes.
Présence de poches de résistance
Par ailleurs, si la majorité des quartiers ont été reconquis, environ 700 combattants du groupe Etat islamique (EI) se cacheraient encore dans le centre et dans les faubourgs est de la ville.
En outre, la majeure partie du centre-ville doit encore être nettoyée des engins explosifs laissés par l'EI, a indiqué Chance McCraw, membre des services de renseignement militaires américains.
Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, en visite dans la ville, a ordonné la création d'une commission spéciale chargée de diriger la reconstruction de Ramadi et de permettre le retour de la population. Le ministère irakien du commerce a annoncé l'envoi prochain d'une aide d'urgence sur place.
agences/apyt
L'ONU offre d'aider au retour des déplacés irakiens
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a offert mercredi d'aider l'Irak à rétablir les services de première nécessité à Ramadi pour permettre aux personnes déplacées de retourner rapidement dans cette ville reprise dimanche aux djihadistes.
De plus, concernant la reconstruction des parties de la ville détruites par les combats, l'ONU estime à environ 20 millions de dollars le coût des premiers travaux.