Approuvé par 232 députés contre 152 et 34 abstentions, le nouveau texte n'a été soumis aux députés que lundi et débattu rapidement, tout comme la loi controversée sur la réforme du Tribunal constitutionnel.
Les nouvelles dispositions font expirer avec effet immédiat les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques.
C'est le ministre du Trésor qui aura désormais la compétence de nommer, et de révoquer, les nouveaux chefs des médias publics, jusqu'à présent choisis par voie de concours organisés par le Conseil national de l'audiovisuel.
Protestations internationales
Plusieurs organisations de médias, comme l'Union Européenne de Radio-Télévision et Reporters sans frontières, ont exprimé leur "indignation".
Dans une lettre adressée au ministre polonais des Affaires étrangères, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans lui demande "de fournir au plus tôt toute information relative à ce projet de loi".
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