"La libre circulation est un bien précieux", a déclaré Martin Schäfer, le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. "Schengen est très important mais est en danger".
Il était interrogé sur la décision annoncée juste auparavant du Danemark d'instaurer des contrôles à la frontière avec l'Allemagne, le jour même de l'entrée en vigueur de mesures restrictives d'entrée de migrants en Suède.
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"Quoi qu'il arrive en Europe, c'est toujours mieux si cela se passe de manière concertée", a ajouté Martin Schäfer. "Il est important d'agir ensemble afin de faire en sorte que Schengen fonctionne et que nous puissions maintenir pleinement le principe de libre circulation", a-t-il plaidé.
"La solution" au problème des réfugiés qui affluent vers l'Europe "ne pourra pas être trouvée à la frontière d'un pays A et d'un pays B", a renchéri le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, appelant lui aussi à "une solution européenne commune".
afp/olhor
Dispositions conformes
Néanmoins la décision du Danemark, tout comme les nouvelles dispositions suédoises, sont conformes aux accords de Schengen, qui permettent de rétablir des contrôles aux frontières en cas exceptionnel, a rappelé un porte-parole du ministère de l'Intérieur lors de ce point de presse régulier du gouvernement allemand.
L'Allemagne elle-même a réinstallé des contrôles à sa frontière avec l'Autriche en septembre face aux flux de réfugiés, en direction du Nord de l'Europe, depuis la Turquie et via la route des Balkans.
Entre 100 et 300 candidats à l'asile quittent l'Allemagne chaque jour pour se rendre au Danemark, selon le ministère de l'Intérieur.