Voisin et allié traditionnel de Ryad, le Koweït est devenu le cinquième pays arabe à rompre ou à réduire ses relations avec la République islamique d'Iran, après l'Arabie, Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Soudan.
Le Koweït a rappelé son ambassadeur pour protester contre les attaques contre les missions diplomatiques saoudiennes en Iran à la suite de l'exécution du chef religieux chiite saoudien Nimr al-Nimr samedi en Arabie.
De son côté, Bahrein a annoncé mardi l'interruption de toutes ses liaisons aériennes avec l'Iran après avoir rompu la veille ses relations diplomatiques.
L'Iran minimise
Téhéran a minimisé mardi l'effet de ces annonces, affirmant que c'est l'Arabie qui en pâtira le plus.
"La rupture des relations par l'Arabie saoudite et ses vassaux n'a aucun effet sur le développement de l'Iran", a affirmé Mohammad Bagher Nobakht, le porte-parole du gouvernement iranien.
Crainte d'une aggravation des conflits au Moyen-Orient
Cette escalade entre les deux rivaux chiite et sunnite est suivie avec une profonde inquiétude par la communauté internationale qui craint qu'elle n'accentue encore la déstabilisation et les conflits du Moyen-Orient. Washington, Moscou et les pays européens les ont appelés au calme.
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"La crise dans les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran est très préoccupante" et pourrait entraîner "une série de conséquences néfastes dans la région", a mis en garde l'ONU.
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