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L'EI a perdu 30% de ses territoires en Irak et en Syrie, selon les Etats-Unis

Le porte-parole de la coalition internationale contre l'EI, menée par les Etats-Unis, souligne la perte de terrain des djihadistes en Syrie et en Irak. [Reuters - Khalid Mohammed]
Le porte-parole de la coalition internationale contre l'EI, menée par les Etats-Unis, souligne la perte de terrain des djihadistes en Syrie et en Irak. - [Reuters - Khalid Mohammed]
L'organisation djihadiste Etat islamique (EI) a perdu 30% des territoires qu'elle contrôlait en 2015, a affirmé mardi un porte-parole de la coalition anti-EI mise en place par les Etats-Unis.

"Nous pensons qu'en Irak, c'est de l'ordre de 40%. En Syrie, il est plus difficile d'obtenir un chiffre précis, nous pensons que c'est environ 20%. En comptant l'Irak et la Syrie ensemble, ils ont perdu 30% du territoire qu'ils contrôlaient naguère", a déclaré le colonel Steve Warren.

La reconquête le mois dernier de Ramadi, chef-lieu de la province d'Anbar, à l'ouest de Bagdad, de même que de la ville de Tikrit (nord) au printemps, ont été présentées par le gouvernement irakien et ses alliés comme un coup d'arrêt porté aux combattants d'Abou Bakr al Baghdadi. Dans le Nord, les forces kurdes les ont délogés de la ville de Sindjar en novembre.

En Syrie, l'EI, qui n'a pu prendre début 2015 le contrôle de la ville kurde de Kobani, à la frontière turque, a notamment perdu l'été dernier Tel Abyad, tandis qu'une alliance de combattants kurdes et arabes syriens soutenue par la coalition internationale dit progresser dans le secteur de Raqqa, le bastion du groupe djihadiste.

>> Lire aussi : En Syrie, les armes chimiques déclarées officiellement détruites

reuters/jgal

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"2016 verra la fin de la présence de Daech en Irak"

Le Premier ministre irakien, Haïdar al Abadi, a affirmé fin décembre que "2016 sera l'année de la grande victoire finale, qui verra la fin de la présence de Daech en Irak".

Il a ajouté que les forces gouvernementales reprendraient Mossoul, la deuxième ville du pays, dans le Nord, prise en juin 2014 par l'EI.

En Libye, l'EI poursuit son offensive

Les affrontements se poursuivaient mardi dans le nord de la Libye pour la deuxième journée consécutive entre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) et les forces libyennes près des principaux terminaux pétroliers du pays

Situés dans la région du "Croissant pétrolier", sur la côte, les terminaux d'al-Sedra, de Ras Lanouf et de Brega sont les plus importants de Libye et sont donc cruciaux pour l'exportation du pétrole libyen.

L'EI avait mené lundi des attaques visant les installations pétrolières d'al-Sedra et de Ras Lanouf, entraînant des combats avec les gardes de ces sites, selon des sources de sécurité.