"Les enquêteurs belges sont quasi certains d’avoir identifié les deux personnes basées en Belgique avec qui les auteurs des attentats de Paris ont longuement échangé des SMS dans la soirée du 13 novembre 2015", écrit le quodidien belge en citant une source proche de l'enquête -le parquet fédéral ne confirme pas.
Il s’agit de deux hommes, "Soufiane Kayal" et "Samir Bouzid" visés par un avis de recherche de la police fédérale belge depuis le 4 décembre. Ces noms figurent sur de fausses cartes d'identité. La police ne connaît ni leur véritable identité, ni leur nationalité, précise La Libre Belgique.
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Contrôlés à la frontière austro-hongroise avec Salah Abdeslam
"D’apparence plus âgés que les assaillants, assurant la logistique à partir de Bruxelles et de ses environs, contrôlés le 9 septembre à la frontière austro-hongroise en compagnie de Salah Abdeslam et en provenance de Budapest, ces deux hommes semblent avoir joué un rôle pivot" dans les attaques, écrit le journal bruxellois.
C’est à eux qu’un des assaillants du Bataclan aurait envoyé, le 13 novembre à 21h42, le SMS : "On est parti, on commence". Ce sont encore eux qui auraient transféré, le 17 novembre, la somme de 750 euros à la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, morte lors de l’assaut de Saint-Denis.
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Une opération "préparée depuis plusieurs mois"
"Les enquêteurs ont acquis la conviction que l’opération de Paris était préparée 'depuis plusieurs mois', de façon minutieuse, par des hommes se trouvant au croisement du banditisme et de l’idéologie radicale de Daech.
Les exécutants sont venus de Syrie, ramenant en Europe les techniques militaires apprises dans ce pays en guerre", résume La Libre Belgique.
ptur