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Au Venezuela, l'armée réitère son "soutien inconditionnel" au président

En conflit avec l'opposition, majoritaire au Parlement, le président du Vénézuela Nicolas Maduro a reçu hier le soutien explicite du ministre de la Défense et de l'armée vénézuélienne. [PRESIDENCIA]
En conflit avec l'opposition, majoritaire au Parlement, le président du Vénézuela Nicolas Maduro a reçu hier le soutien explicite du ministre de la Défense et de l'armée vénézuélienne. - [PRESIDENCIA]
En plein bras de fer entre le gouvernement et l'opposition désormais majoritaire au Parlement, l'armée vénézuélienne réitère sa "loyauté absolue" au président Nicolas Maduro.

"Le président est la plus haute autorité de l'Etat", a justifié le ministre de la Défense et général en chef des forces armées.

Il a manifesté son soutien au chef de l'Etat en présence de ce dernier, lors d'un événement solennel dans la caserne où repose le président défunt Hugo Chavez (1999-2013).

L'indignation de l'armée face à l'opposition

Vladimir Padrino a dénoncé l'initiative de l'opposition de décrocher les représentations de Chavez et certaines du héros de l'indépendance latino-américaine Simon Bolivar de l'enceinte du Parlement. Il a aussi exprimé l'"indignation profonde" des forces armées.

Mercredi dernier, le Venezuela a basculé dans une crise institutionnelle provoquée par l'affrontement entre le gouvernement de Nicolas Maduro et l'opposition, alors que le pays traverse déjà de graves turbulences économiques.

>> Revoir le sujet du 12h45 sur les tensions politiques au Venezuela :

Au Venezuela, les tensions sont grandissantes entre le président et le nouveau parlement
Au Venezuela, les tensions sont grandissantes entre le président et le nouveau parlement / 12h45 / 1 min. / le 7 janvier 2016

ats/ceg

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L'opposition souhaite le départ de Nicolas Maduro

La coalition de l'opposition revendique la majorité des deux tiers au Parlement qui lui permet de convoquer un référendum, mettre en place une assemblée constituante, voire chasser le président Maduro via une réduction de la durée de son mandat.

L'opposition se donne "six mois" pour le faire partir par la voie constitutionnelle.