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Merkel favorable à l'expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis

Le droit de séjour doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion, même avec sursis, a déclaré Angela Merkel samedi à Mayence. [EPA - Frederik Von Erichsen]
Le droit de séjour doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion, même avec sursis, a déclaré Angela Merkel samedi à Mayence. - [EPA - Frederik Von Erichsen]
Angela Merkel s'est prononcée samedi en faveur d'un net durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice en Allemagne, même avec sursis.

"Si les réfugiés ont commis un délit", cela doit "avoir des conséquences, (...) le droit (de séjour) doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion ou même avec sursis", a déclaré la chancelière. Elle tirait ainsi les leçons des agressions sexuelles survenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne, qui impliqueraient des requérants d'asile.

Lors d'une réunion à Mayence (sud-ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière (CDU) s'est mise d'accord pour demander que la perte du droit d'asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit être discutée avec l'autre grand parti de la coalition gouvernementale, les sociaux-démocrates du SPD.

"Dans l'intérêt des réfugiés"

Angela Merkel, y voit aussi "l'intérêt de la grande majorité des réfugiés". Pour l'heure, selon la loi allemande, l'expulsion d'un demandeur d'asile n'a lieu qu'après une condamnation à au moins trois ans de prison, à condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine.

ats/jvia

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