A Bilbao, la ville la plus importante de la communauté autonome du Pays basque en Espagne, les manifestants étaient plus de 70'000, selon les organisateurs.
Dans le même temps, ils étaient près de 7500 selon la police, 10'000 selon les organisateurs, à Bayonne (sud-ouest de la France).
Sur la banderole de tête du défilé à Bilbao, était écrit en basque et en castillan: "droits de l'homme, résolution et paix. Prisonniers basques au Pays basque".
Détenus dans 73 prisons
Les familles de prisonniers ouvraient le défilé où a résonné le slogan "les détenus basques à la maison". Plus de 400 prisonniers basques membres ou proches d'ETA sont dispersés dans 73 prisons en France comme en Espagne.
Le porte-parole du réseau Sare de défense de droits des prisonniers d'ETA, Joseba Azkarraga, s'est adressé à travers les médias aux "nouveaux acteurs politiques" issus des législatives espagnoles du 20 décembre.
afp/olhor
L'ETA refuse sa dissolution
L'ETA (Euskadi ta Askatasuna, Pays basque et liberté), tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en 40 ans, a renoncé aux attentats et à la violence il y a quatre ans.
Mais l'organisation refuse sa dissolution, exigeant notamment une négociation sur le sort de ses militants ou proches qui sont en prison.