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Le Mexique veut entendre Sean Penn sur sa rencontre avec "El Chapo"

Le magazine Rolling Stone a publié une photo de la rencontre entre Sean Penn et "El Chapo".
La dernière aventure de Sean Penn suscite un vif débat aux Etats-Unis / Le Journal du matin / 1 min. / le 11 janvier 2016
Les autorités mexicaines veulent entendre l'acteur américain, après la publication d'un entretien de Sean Penn avec le narcotrafiquant "El Chapo" alors qu'il était en cavale.

Une source auprès du gouvernement fédéral a déclaré qu'il fallait déterminer si Sean Penn avait commis une faute. Un journaliste peut interviewer un narcotrafiquant, or "ce ne sont pas des journalistes".

Sean Penn a déclaré qu'il s'était rendu en octobre 2015 dans la forêt mexicaine pour avoir "une rencontre de sept heures" avec le célèbre trafiquant, suivie d'interviews par téléphone et vidéo. L'interview a été publiée dans Rolling Stone.

Le gouvernement mexicain était au courant de cet entretien, a indiqué samedi une source du gouvernement fédéral. L'entrevue fait partie des éléments d'enquête qui ont permis d'aboutir à l'arrestation du narcotrafiquant, a dit la source sous le couvert de l'anonymat.

Six mois après son évasion

Sean Penn a déclaré avoir obtenu "la première interview qu''El Chapo' ait jamais donnée en dehors d'une salle d'interrogatoire". Il a raconté que le trafiquant l'avait serré dans ses bras lorsqu'ils s'étaient rencontrés dans une clairière.

ats/fb/vkiss

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Le Mexique ouvre la voie à l'extradition de "El Chapo" aux USA

Le gouvernement mexicain a annoncé samedi ouvrir la voie à l'extradition vers les Etats-Unis du baron de la drogue "El Chapo". "Avec la recapture de Guzmán Loera, il faudra enclencher les différentes procédures d'extradition", indique le ministère de la Justice dans un communiqué. Il n'a toutefois pas fourni de date pour la possible extradition du leader du cartel de Sinaloa.

Les autorités soulignent que les procureurs ont reçu l'an dernier deux mandats d'arrêt à des fins d'extradition et que les avocats de Guzman auront trois jours pour émettre des objections.

Après l'arrestation de Guzman en février 2014, le président Enrique Pena Nieto avait refusé son extradition vers les Etats-Unis. Il avait promis de le juger et de l'incarcérer au Mexique.