Des pourparlers de paix doivent reprendre à partir du 25 janvier prochain à Genève pour tenter de mettre un terme au conflit qui a fait plus de 260'000 morts et des millions de déplacés depuis mars 2011.
"Nous voulons négocier mais pour cela il faut que les conditions s'y prêtent", a déclaré Riad Hijab à Paris à l'issue d'un entretien avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Trois écoles bombardées lundi selon l'opposition
"Nous ne pouvons pas négocier avec le régime alors qu'il y a des forces étrangères qui bombardent le peuple syrien. Il y a quelques heures, il y a eu un massacre à Injara dans le nord-ouest d'Alep", a indiqué Riad Hijab.
"Trois écoles ont été bombardées par les Russes. Plus de 35 enfants ont été tués, il y a des dizaines d'enfants qui sont encore sous les décombres et des dizaines de blessés", a-t-il ajouté.
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reuters/tmun
"Assad ne saurait jouer un rôle dans la Syrie de demain"
Riad Hijab, ex-Premier ministre de Bachar al-Assad ayant fait défection en 2012 pour rejoindre les rangs de l'opposition, s'est également entretenu en début d'après-midi avec François Hollande.
Le chef de l'Etat a rappelé à cette occasion "que Bachar al-Assad ne saurait jouer un rôle dans la Syrie de demain". Il a souligné que la "volonté du régime de négocier serait jugée à l'aune de la cessation de ses bombardements aveugles et de sa politique visant à affamer des villes entières, en violation flagrante du droit international".