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Après l'Allemagne, la Suède avoue avoir caché une vague d'agressions

Le commandant de la police suédoise a avoué des manquements dans la communication d'une vague d'agressions sexuelles en 2014 et 2015 lors d'un festival de musique de Stockholm. [EPA/Henrik Montgomery]
Le commandant de la police suédoise a avoué des manquements dans la communication d'une vague d'agressions sexuelles en 2014 et 2015 lors d'un festival de musique de Stockholm. - [EPA/Henrik Montgomery]
La police suédoise a reconnu lundi avoir gardé pour elle les informations sur une quinzaine d'agressions sexuelles à un festival de musique, qui a conduit à l'arrestation de près de 100 personnes.

Ces révélations ont été faites après le tollé soulevé par la lenteur avec laquelle la police de Cologne (ouest de l'Allemagne) a rendu publique l'ampleur des violences commises dans la nuit du Nouvel An.

>> Lire : Une majorité d'étrangers parmi les suspects des agressions de Cologne

Festival musical

Dans le cas suédois, les agressions ont été commises pendant les éditions 2014 et 2015 de We Are Sthlm, festival qui se déroule à Stockholm en août et se présente comme le plus grand d'Europe pour les adolescents.

"Nous aurions certainement dû révéler cette information. Pourquoi ça ne s'est pas fait, nous ne le savons pas. Nous savons que près de cent hommes ont été à l'époque placés en garde à vue pour avoir agressé une quinzaine de jeunes filles", a déclaré un porte-parole de la police.

Après les éditions, la police avait pourtant affirmé qu'il y avait eu "peu de délits et de personnes interpellées par rapport au nombre de participants". Aucune condamnation n'a été prononcée depuis, selon la police.

ats/sbad

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Principalement des étrangers?

Le quotidien Dagens Nyheter, qui a le premier informé du scandale, a affirmé que les agresseurs présumés étaient en majorité des demandeurs d'asile mineurs non accompagnés.