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Crise politique au Venezuela où le Parlement est bloqué

Le président du parlement vénézuélien, Henry Ramos Allup, réagissait après la suspension par la justice de trois députés antichavistes. [EPA - Miguel Gutierrez]
Le président du parlement vénézuélien, Henry Ramos Allup, réagissait après la suspension par la justice de trois députés antichavistes. - [EPA - Miguel Gutierrez]
La Cour suprême du Venezuela a indiqué mardi que toutes les décisions du Parlement, désormais contrôlé par l'opposition, seraient invalidées. Le législatif a aussitôt suspendu ses travaux.

Deux jours après son arrivée aux manettes de la nouvelle assemblée, le 5 janvier, l'opposition vénézuélienne avait défié le pouvoir chaviste (du nom de l'ex-président défunt Hugo Chavez) en investissant les trois députés antichavistes suspendus par la justice. Elle avait alors revendiqué la majorité des deux tiers qui lui confère de larges pouvoirs.

La Cour suprême de justice (TSJ) du Venezuela a annoncé mardi qu'elle considérera comme "nuls" les actes de l'Assemblée nationale passés et à venir, tant que les trois hommes de l'opposition en question demeureront en poste. Face à cette décision, le Parlement a annoncé mardi qu'il suspendait ses travaux.

"Six mois" pour faire partir Maduro

L'opposition a présenté un projet de loi d'amnistie pour les prisonniers politiques, mais le gouvernement a promis d'y apposer son veto.

En outre, les antichavistes se donnent "six mois" pour faire partir le président Nicolas Maduro par la voie constitutionnelle, alors que l'armée lui a réitéré son "soutien inconditionnel" la semaine dernière.

>> Lire : Au Venezuela, l'armée réitère son "soutien inconditionnel" au président

ats/jvia

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