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Cinq suspects en lien avec l'attentat-suicide d'Istanbul ont été arrêtés

Après l'attentat, le quartier de Sultanahmet à Istanbul a été bouclé. [AP Photo/Lefteris Pitarakis]
Premières arrestations à Istanbul après l'attentat de mardi / Le 12h30 / 1 min. / le 13 janvier 2016
Cinq suspects étaient en garde à vue mercredi en lien avec l'attentat-suicide attribué au groupe Etat islamique qui a visé la veille des touristes étrangers et provoqué la mort de dix Allemands à Istanbul.

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé, à l'issue d'une réunion de sécurité, que la police avait procédé dans la journée à quatre nouvelles arrestations, portant à cinq le nombre des suspects arrêtés depuis le début de l'enquête.

>> Les deux ministres se recueillent sur les lieux de l'attentat :

Ahmet Davutoglu et Thomas de Maizière se recueillent sur les lieux de l'attentat
Ahmet Davutoglu et Thomas de Maizière se recueillent sur les lieux de l'attentat / L'actu en vidéo / 37 sec. / le 13 janvier 2016

Trois mois après celle qui a fait 103 morts à la gare d'Ankara, cette nouvelle attaque a été perpétrée, selon les autorités, par un Syrien âgé de 28 ans, entré sur le sol turc il y a quelques jours depuis la Syrie.

Dix Allemands tués

Par ailleurs, le Ministère allemand des affaires étrangères a annoncé mercredi que dix Allemands étaient morts dans l'attentat, sans préciser si le bilan total de dix morts était revu ou non à la hausse.

Le bilan parmi les touristes allemands était jusqu'ici de neuf morts. Le

Des dizaines d'arrestations en lien avec l'EI

La police turque poursuivait mercredi son enquête au lendemain de l'attentat suicide attribué au groupe Etat islamique (EI).

Dans la foulée de l'attentat, la police turque a poursuivi ses descentes dans les milieux djihadistes, apparemment sans lien immédiat avec les événements d'Istanbul, en arrêtant mercredi 9 personnes, dont 3 ressortissants russes, à Antalya et Mersin, selon l'agence de presse Dogan. Mardi, 65 partisans présumés de l'EI avaient été arrêtés à Ankara, Izmir, Kilis, Adana et Mersin, ainsi qu'à Sanliurfa.

>> Lire aussi : "La question centrale en Turquie: qui est l'ennemi numéro un?"

afp/mo/hend

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La Turquie a rejoint la coalition cet été

Longtemps soupçonné de complaisance envers les rebelles radicaux syriens, le régime islamo-conservateur turc a rejoint l'été dernier la coalition internationale antidjihadiste, pilonnant l'EI en Syrie.

Depuis l'automne, il a multiplié les arrestations de membres présumés de l'EI, affirmant avoir déjoué plusieurs projets d'attentats.