"Il a été décidé de procéder à la dissolution de trois associations cultuelles en raison de propos tenus par leurs dirigeants au cours des dernières années appelant à la haine et au djihad", a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
"Il n'y a pas de place dans la République pour des structures qui provoquent, qui appellent au terrorisme ou appellent à la haine", a-t-il ajouté.
Mosquée "salafiste"
Ces associations animaient une mosquée présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, près de Paris, qui a elle-même été fermée début décembre après des perquisitions.
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a précisé que l'une des associations avait pour nom "Retour aux sources" tandis qu'une autre représentait l'Association des musulmans de Lagny-sur-Marne.
D'autres mosquées ou salles de prière ont été fermées, mais uniquement pour la durée de l'état d'urgence qui s'achève fin février, sans dissolution des associations cultuelles les gérant.
afp/reu/mo
Sept Français sur dix pour la prolongation de l'état d'urgence
Près de sept Français sur dix (69%) se déclarent favorables à la prolongation de l'état d'urgence au-delà du 26 février, selon un sondage Yougov pour iTELE et le Huffington Post publié mercredi.
Une majorité plus large encore (77%) se dit favorable à cette mesure, décrétée dans la nuit suivant les attaques de Paris. En revanche, seuls 58% des personnes interrogées la jugent efficace pour lutter contre la menace terroriste, selon cette même enquête.