"Nous pouvons confirmer le cas d'Ebola en Sierra Leone", a indiqué l'OMS. Jeudi, l'annonce par l'institution de l'arrêt de "toutes les chaînes connues de transmission" de l'épidémie dans la région avait été accueillie avec soulagement mais prudence par les pays touchés et la communauté internationale.
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Dans la nuit de jeudi à vendredi, le porte-parole du gouvernement sierra-léonais ont fait état d'un décès suspect d'Ebola à Magburaka, dans le district de Tonkolili.
Un premier prélèvement a été testé positif jeudi et il s'agirait d'une étudiante décédée à une date non indiquée.
Le virus subsiste chez les survivants
L'OMS avait annoncé le même jour l'arrêt de "toutes les chaînes connues de transmission" au Liberia et dans l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Mais l'institution avait mis en garde contre le "risque permanent de nouvelles flambées durant 2016".
Le virus subsiste en effet dans certains liquides corporels, notamment le sperme où il peut rester jusqu'à neuf mois, voire un an.
agences/jgal
Plus de 11'000 morts
L'épidémie d'Ebola, partie en décembre 2013 de Guinée, s'était ensuite propagée au Liberia et en Sierra Leone. En deux ans, elle a gagné dix pays, dont l'Espagne et les Etats-Unis, provoquant officiellement 11'315 morts sur 28'637 cas recensés à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, trois Etats limitrophes.
Ce bilan, sous-évalué de l'aveu même de l'OMS, est sept fois supérieur en nombre de morts à celui cumulé de toutes les épidémies d'Ebola depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976.